Qu'on ne s'y trompe pas...!
Ce petit billet a pour vocation principale, une fois n'est pas coutume, de répondre publiquement et donc par voie bloguesque à un commentaire que je ne pouvais pas laisser sans réponse. D'ailleurs, je pense qu'il était fait pour ça. Il s'agit donc de celui d'Eliza, posté suite à la photo de mon p'tit bled sous la neige.
Pour vous la faire courte, si j'ai bien saisi le sens des propos d'Eliza, la comparaison avec l'une des familles américaines la plus célèbre du petit écran (la première étant celle des Simpsons...) ainsi que les allusions répétées à mon nouveau rôle de bib sur pattes ont hérissé le poil féministe de cette visiteuse.
Je suis tout d'abord surprise de constater que ce billet n'a pas été lu avec la distance humouristique nécessaire que je pensais véhiculer à travers ce blog.
Je ne m'étendrai sur ce que je suis ou pas femme/mère dévouée ou pas à mon enfant car ce blog est pour moi un rendez vous plaisant où il ne s'agit surtout pas de me livrer corps et âme aux lecteurs de la toile. Y a les potes pour ça.
Quant à l'attitude des jeunes mères aujourd'hui, il est vrai que nous assistons à un retour à certaines pratiques un temps perdues. Je ne parlerai que pour moi, mais toute jeune mère que je suis, je retiens 3 choses de cette expérience:
- la façon dont on nourrit son enfant et l'élève est un choix de chacune (et chacun) et loin de moi l'idée de faire du proselytisme en matière d'allaitement. Il s'agit de conter avec humour (je l'espère) quelques morceaux de mon quotidien parfois compliqué,
- je suis aujourd'hui convaincue que faire un enfant est un engagement et un don de soi, à chacun de l'apprécier à sa façon et l'essentiel étant que tant l'enfant que les parents (on notera que je dis "les parents" et non pas "la mère...") y trouvent leur compte.
- je n'ai jamais été aussi femme que depuis que je suis mère et je ne me suis jamais sentie coupée de ce que je suis en tant que personne, car je n'arrive pas à comprendre cette dissociation, voire opposition femme/mère.
Enfin je conclurai en disant que ce n'est pas parce que l'on porte un amour incommensurable à son enfant - et que la vie nous ayant égratigné douloureusement, la Vie avec un grand V de sa famille devient la priorité prioritaire (!)- que l'on cesse d'être une femme, avec toutes les implications que cela peut avoir, et que l'on ne peut pas avoir une idée progressiste de son rôle dans la société.
J'en remets une couche en vous livrant une photo petonesque :
qui est qui???
indice : il manque le père...